Célestes Rivages est conte précieux et poétique, et tout simplement magnifique : son écriture, les illustrations aquarelles, son propos, ses enseignements, et surtout le récit qui m’a emu par sa beauté, sa profondeur.
C’est un hommage d’Anouk Rayé, l’auteurice, à son frère Mathieu « dont le souffle l’a traversé durant 27 années, avant de prendre son envol vers de célestes rivages ».
Appelé aussi Maor, il est un Etre capable de percevoir au-délà, un autre Univers. Parce qu’il grandit différemment des autres « adultes ». Comme les enfants, il « porte » encore «son âme » « comme une fourrure sur [sa] peau ».
En grandissant, nous « oublions » presque tous cette connexion naturelle et magique que nous avons avec le Vivant, et avec le plus profond de nous-même.
Ce récit est celui d’Anouk qui s’est oubliée, qui a perdu son nom et « sa fourrure ». « Elle regarde mais ne voit plus, elle sent mais ne ressent ».
Avec l’énergie bienveillante de son frère qui l’accompagne, Anouk, croisera « sa fourrure » sans la reconnaître…son frère lui la reconnaît et lui dit « Tu ne te souviens pas ? ».
C’est le début du cheminement vers une reconnexion initiatique décrite avec tant de beauté et de manière si personnelle, que je ne vais pas en parler plus, tant j’ai peur de lui faire injustice avec mes mots.
Cependant, son partage ont des perles d’enseignements, que chacun peut ou non prendre. Le récit est riche et généreux.
Lisez-le, il est magique. Un moment de beauté. Merci pour ce cadeau.
++ Pour commander ce livre, vous le retrouverez en ligne sur le site d’Anouk Rayé. Sinon, j’ai une copie que je prête.
++ Nous aurons aussi l’occasion de découvrir Anouk Rayé à Chambéry lors de la conférence de Jean-Pierre Goux le 10 avril 2024. Femme discrète, elle agit pour la regénération du Vivant, sur des projets de réintroduction du bouquetin, du Tetras. Pour la découvrir avec ses mots, c’est par ici.
A mon fils de 8 ans, qui a encore « sa fourrure », garde la précieusement.
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