«De plus en plus de blockbusters choisisent des méchants éco-terroristes (dans Avengers, Thanos veut préserver les équilibres de l’univers en supprimant la moitié des espèces vivantes pour éviter l’effondrement qu’il a connu sur sa planète; dans Kingsman, le farfelu milliardaire Richmond Valentine a pour objectif de réduire drastiquement la population humaine sur Terre pour éviter l’aggravation du dérèglement climatique; dans Godzilla II, le colonel Alan Jonah utilise des créatures gigantesques pour exterminer l’humanité qu’il juge incapable de préserver la Terre. Une tendance qui s’accélère mais qui n’est pas non plus nouvelle puisqu’en 1995 déjà, l’Armée des 12 singes s’inscrivait déjà dans ce sillon. »
Quant à l’étude française, Des récits et des actes, selon Imagine 2050, « elle révèle que les œuvres culturelles environnementales génèrent le plus souvent chez les participants des émotions négatives (peur, colère, frustration) – associées à des imaginaires peu attrayants, angoissants voire effrayants – alors qu’ils recherchent majoritairement de l’intérêt, de la joie, de la surprise dans la culture populaire ».
Pour en savoir plus:
- Des Récits et des actes, Etude BVA-Ademe
- « A Glaring Absence : The Climate Crisis is Virtually Nonexistent in Scripted Entertainment » de Good Energy Stories
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