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Il n’y a pas encore de définition officielle pour le terme « Nouveau Récit », mais cette notion prend forme depuis environ une quinzaine d’années. L’Ademe emploie le terme de « Nouveaux Imaginaires » « mise en récit des transitions », d’autre parle de récits à impacts.
Pour expliquer ce qu’est un Nouveau Récit, voici un extrait du manifeste dans le roman Siècle Bleu, de Jean-Pierre Goux (ed. Hugo et Cie, 2010) qui parle du « Pouvoir des Récits » :
« Pour accompagner ces millions de révolutions et tracer un chemin vers ce futur en gestation, nous avons donc besin d’un récit cllectif basé sur la beauté et le rêve plutôt que la peur et la culpabilisation. Un récit à la hauteur des enjeux auxquels nous devons faire face. Ce récit devra être entousiasmant et d’une incroyable solidité car les forces qui tenteront de nous en détourner seront multiples et prodigieuses. Ce récit sera notre plus grand levier pour changer le système. Ecrivons ensemble ce que sera demain. »
Ces deux paragraphes tirés d’une fiction de 2010 résument pour moi l’essence de ce que ne cesse de répéter les auteurs, réasliateurs qui composent cette mouvance non encore formelle des « Nouveaux Récits » : Cyril Dion (Newtopia), Flore Vasseur, Adam McKay (Yellow Dot Studios), Anne Jane Joyner (Good Energy Studios), Rob Hopkins, Valérie Zoydo (Assemblée Citoyenne des Imaginaires) et d’autres que nous découvrirons au cours des posts de ce blog.
Ils défendent la force de l’Imaginaire comme puissant vecteur de
mobilisation et de changement.
Pour
relever les défis sociaux et écologiques, il faut réussir à
transformer en profondeur nos sociétés et rendre ces métamorphoses
désirables pour tous. Ces Nouveaux Récits pourraient permettre de réajuster notre symbolique
en diffusant des valeurs et des normes sociales plus respectueuses du
vivant et de l’humain.
Au lieu de valoriser une société « basée sur la consommation, la croissance et l’argent qui nous conduit vers l’abîme », les Nouveaux Récits voudraient nous permettre de réajuster notre symbolique en diffusant des valeurs et des normes sociales plus respectueuses du vivant et de l’humain.
Nous pensons que oui, c’est pourquoi L’Utopithèque vise à contribuer en ce sens en soutenant ces créations et en les faisant connaitre.
Sources et inspirations : les nombreuses échanges avec Cyril Dion autour de ces différentes oeuvres, Siècle Bleu de Jean-Pierre Goux, Les Trente Glorieuses de Julien Vidal, Qu’est-ce qu’un Nouveau Récit de Valérie Zoydo (Ademe)
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